Beaulieu-sous-la-Roche est situé dans le département de la Vendée (85) en région Pays de la Loire.
Les habitants de Beaulieu-sous-la-Roche se nomment les Bellilocains et les Bellilocaines.
Les villes les plus proches sont: La Roche sur Yon à 15km et Les Sables d'Olonne à 25km.
Les communes les plus proches de Beaulieu-sous-la-Roche sont : Landeronde (85 150) à 3.49 km de Beaulieu-sous-la-Roche, Saint-Georges-de-Pointindoux (85 150) à 3.61 km, Martinet (85 150) à 5.31 km, Aizenay (85 190) à 7.10 km, La Mothe-Achard (85 150) à 7.14 km.
Administration
Arrondissement des Sables-d'Olonne / Canton de La Mothe-Achard
Maire: Bernard GAUVRIT
Mandat: 2020-2026
Code postal 85190 / Code commune 85016
Intercommunalité
Communauté de communes du pays des Achards
Population
Beaulieu-sous-la-Roche compte 2 275 habitants en 2020.
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 40″ Nord 1° 36′ 32″ Ouest
- Les coordonnées géographiques de Beaulieu-sous-la-Roche en Degré Minute Seconde calculées dans le système géodésique WGS84 sont 46° 40' 37'' de latitude Nord et 01° 36' 37'' de longitude Ouest.
- Les coordonnées géographiques de Beaulieu-sous-la-Roche en Lambert 93 du chef-lieu en hectomètres sont: X = 3 478 hectomètres Y = 66 299 hectomètresAltitude Min. 20 m – Max. 69 m
Superficie 25,47 km2 soit 2 547 hectares soit une densité de population de 75,97 hab/km².
Histoire
Au IVe siècle, Saint Hilaire, évêque de Poitiers fut un grand missionnaire et un pasteur efficace pour tout le Poitou qui s'étendait de Poitiers à l'océan. Parmi ses disciples, on trouve Benoît d'Aizenay qui vraisemblablement eut pour mission de répandre la Bonne Nouvelle dans le pays d'Herbauges (région de Montaigu à l'océan). On pense que Benoît résidait près d'Aizenay. C'est là qu'il meurt en 360. Il fut un envoyé de l'évêque. On le dit « évêque rural ». Si on ne connaît pas la date exacte de la construction de l'église, on peut penser que vers l'an mille, un lieu de prières fut construit à proximité du château. Les premiers desservants de la nouvelle église étaient sans doute des moines bénédictins venant du Haut-Poitou.
Quand vers 1059, l'église est donnée en partie aux moines de Talmont et non à ceux de Noirmoutier qui desservaient Aizenay, on y trouve un prêtre et non un vicaire. Le « prêtre » étant à la fois prieur et curé. Le prieur ayant la charge d'administrer au temporel les biens de l'Abbaye, tandis que le curé avait la charge pastorale. On rencontre aussi parfois des vicaires et des sous-prieurs.
En 1533, l'évêque de Luçon envoie un diacre faire la visite des paroisses du diocèse. À Beaulieu, il rencontre 13 prêtres dont un prieur, (11 ne résident pas à Beaulieu).
Quelques années plus tard, les « réformés » jettent le trouble dans la province. Des luttes sanglantes résultent de l'affrontement catholiques-protestants. Les églises sont « occupées », comme le déclare un texte de 1564 qui nous apprend qu’à cette date, 41 curés du diocèse de Luçon sont aux mains des réformés, c’est le cas de Beaulieu. On sait qu'un château seigneurial existait à Beaulieu-sous-la-Roche depuis le IXe ou Xe siècle. Au xve siècle, le domaine est divisé en deux chatellenies, celles des Chateigniers et celle des Bellevilles. Fait très rare, les deux juridictions siégeaient dans le même château.
Dans un écrit du XVe siècle, le seigneur de Beaulieu dit que le château est bâti « entre l'église et mon étang » établi sur le Jaunay. Le château sera détruit, sans doute sur ordre de Richelieu alors aux affaires.
